Les bases du bartender

Au sommaire de cette page :

La préparation des cocktails
Les types de verres
Les types de cocktails
Les garnitures et décorations
Les jus de fruits
Le bar de base
Les mesures
Les amuse-gueule
Les lendemains de la veille

Préparation des cocktails

Voici les outils qu'on utilise le plus pour préparer de bons petits cocktails :

Le shaker

C'est l'outil le plus employé car il permet de mélanger parfaitement les ingrédients tout en les frappant.
On peut y verser des ingrédients assez denses et non liquides qui ne peuvent pas être dissous directement dans un verre (blanc ou jaune d'oeuf, sorbet ou glace, confiture, crème fraiche, sucre en poudre,...).
Et dans certains cas (jus de tomate, crème fraiche,...) on obtient un velouté qui reste ensuite à la surface du verre, rendant le cocktail onctueux (attention, ces cocktails ne sont plus vraiment des "apéritifs" car ils ont plutôt tendance à couper qu'à donner l'appétit !)...
En principe, on remplit d'abord le shaker (environ jusqu'au tiers) de glace, puis on verse les ingrédients dans un ordre quelconque (de préférence les alcools forts en dernier pour éviter que les glaçons fondent trop vite), et enfin on le secoue vivement et assez brièvement (entre 10 et 20 secondes). Il ne reste plus qu'à servir le breuvage obtenu dans le verre adéquat; en principe on le filtre (le terme dédié dans le jargon du bartender est "passer") à l'aide d'une passoire à cocktail, qui peut être intégrée au shaker, de manière à ne pas verser les résidus (glaçons, crème, miel, sucre, pépins,...).
Un shaker peut être en verre ou en métal (acier inoxydable en général). Il existe deux principaux types de shakers :
- le Boston, qui est réduit à deux éléments (timbale et gobelet);
- l'autre qui n'a pas de nom particulier et qui possède trois éléments (bouchon pouvant servir de doseur, passoire et timbale).
Remarque : ne mettez jamais d'ingrédient gazeux dans un shaker !

Le verre à mélange

C'est une sorte de grand verre évasé (de 60 à 80 cl) généralement gradué et possédant parfois un "bec".
On y verse des cubes de glace et les ingrédients qu'on mélange ensuite à l'aide d'une longue cuillère en remuant de haut en bas.
Beaucoup de cocktails (par exemple le Dry Martini) ont deux (voire plus !) versions : une au shaker, l'autre au verre à mélange : attention car les puristes préfèreront de beaucoup l'une à l'autre !

Le mixer

Le mixer permet de préparer des cocktails onctueux à base de morceaux de fruits ou agrumes.
Pour cela, on coupe les fruits/agrumes en morceaux qu'on dépose au fond du mixer, puis on ajoute les autres ingrédients du cocktail (alcool, sirop,...). On n'a plus alors qu'à appuyer sur le bouton magique (en vérifiant que le couvercle est bien fermé !) et hop... les ingrédients sont centrifugés et hachés en quelques secondes.

Le blender

Le blender fait la même chose que le mixer, mais ne permet pas de préparer directement le cocktail entier si celui-ci comporte d'autres ingrédients en plus des fruits/agrumes à broyer.
On y introduit les morceaux de fruits/agrumes que l'on broie un par un; et le velouté qui en résulte vient peu à peu remplir le récipient qui se trouve sur son côté.
C'est pourquoi le blender est souvent utilisé comme premier outil, le shaker ou le verre à mélange se chargeant ensuite de mélanger les autres ingrédients du cocktail avec les veloutés de fruits/agrumes obtenus.

Remarques valables pour le mixer et le blender :
- Vous pouvez laisser la peau des fruits (après les avoir lavés) quand elle n'est pas trop épaisse : c'est en effet souvent elle qui donne le velouté et un goût qui n'a pas grand chose à voir avec des jus de fruits en bouteille.
- Par contre, n'oubliez pas d'enlever les noyaux et pépins des fruits (sinon les lames ne feront pas long feu !).

Les cocktails "built-in"

Si vous devez préparer plusieurs cocktails et que vous êtes pris de court... versez les ingrédients directement dans le verre et utilisez un batonnet mélangeur ou une cuillère pour les mélanger.
Cette technique est également utilisée lorsqu'on veut obtenir un dégradé de couleurs. On verse alors les ingrédients un par un et on termine par une tombée du sirop ou de la liqueur apportant la couleur. Le cocktail est alors servi tel quel, avec un mélangeur ou/et une paille.
Le meilleur exemple est la "Tequila Sunrise", oû la tombée de grenadine crée un dégradé de couleurs imitant celui d'un lever de soleil.
Pour ce qui est de la superposition de couleurs, lisez un peu plus bas le paragraphe concernant les Pousse-café.

Quelques points important :

  • A propos du choix des sortes d'ingrédients et de leur nombre, la fameuse règle d'or établie par les premiers "grands" bartenders édicte qu'un "bon cocktail" est composé de 3 ingrédients: 1 alcool de base (le corps), 1 liqueur (le parfum) et 1 jus de fruit ou autre (le liant). Ce qui laisse sous-entendre que les autres types de cocktails ne sont pas bons ! Heu... si vous jetez un oeil à la liste des 100 cocktails classiques à connaître que nous avons faite, vous constaterez certes que beaucoup de recettes suivent cette règle... mais que beaucoup d'autres s'en moquent éperdument, ce qui ne les empêchent pas d'être aussi bons !
  • Dans le même ordre d'idée, les "grands" bartenders vous diront de ne jamais mélanger deux (ou plus) alcools de base différents et surtout un alcool de grain (whisky, gin, etc...) et un alcool de grappe (vin, cognac, etc...). Pour ce qui est grain/grappe, il est vrai que les mélanges ne sont pas souvent heureux et peuvent éventuellement rendre malades (comme les autres d'ailleurs). Mais il existe des cocktails (classiques ou que nous avons créés au TFCC) mariant très bien les deux, ou en tout cas qui ne nous ont jamais rendus malades.
    En conclusion aux points décrits ci-dessus, voilà mon opinion: vous pouvez décider de suivre la "règle d'or" (premier point) et de ne pas faire de mélanges "interdits" (deuxième point), surtout si vous débutez, cela vous permettra d'apprendre le métier en restant dans le droit chemin et d'avoir plus de succès que d'échecs dans vos créations... mais si vous vous cantonnez indéfiniment à ces lois de base, alors vous allez passer à côté de bien des bonnes choses, ce sont mes dix années d'expérience en la matière qui parlent.
    A vous de voir... de notre côté au TFCC, nous connaissons et respectons les "consignes de base" en matière de création et de préparation de cocktails, mais pour nous l'intérêt essentiel des cocktails réside dans les combinaisons infinies de goûts et de couleurs réalisables et nous n'avons aucun tabou dans nos concoctions de breuvages... il suffit de regarder nos recettes pour s'en rendre compte !

    Les types de verres

    La plupart des cocktails dits "short drinks" se servent dans un verre à cocktail (logique, non ?), notamment ceux à base d'alcools blanc (gin, vodka, tequila,...). Cependant, certains demandent un verre adéquat différent et plus adapté.

    La plupart des long drinks se servent dans des highballs, appelés aussi grands tumblers, hauts et de largeurs variées; voire des verres cheminées, très larges et encore plus hauts.
    Il y a parfois une petite confusion quand on parle de "long drink"; il s'agit en principe du type de boisson, mais quelquefois on appelle aussi ainsi le verre dans lequel elle est servie.

    Pour le whisky, on préfèrera un old-fashioned, large et droit. Ce verre sert aussi pour les boissons "mi-longues".

    Les eaux-de-vie, notamment celles de vin comme le cognac et l'armagnac, demandent un brandy snifter (verre à dégustation) dont la forme large et arrondie permet de conserver tous les arômes.
    Les boissons très courtes (environ 4 cl), appelées "shots", se servent dans des tout petits verres assez épais. Elles sont généralement fortes, souvent flambées, et on les boit en principe d'un seul coup (d'où le nom) avec éventuellement une paille.

    Le verre de prédilection pour les pousse-café, ou cocktails à étages bus essentiellement en digestif, est un petit verre droit et à pied. On peut toutefois les servir dans un petit verre à cocktail ou un verre à tequila pafs.

    Les cocktails au champagne se servent en principe soit dans une coupe, soit dans une flûte. Les puristes semblent préférer la flûte (pour les bulles), mais moi qui ai un gros nez, je suis plutôt coupe !

    Le verre ballon ne sert pas seulement de récipient pour le vin lors de repas mais peut aussi être employé pour certains cocktails.

    La chope est normalement réservée à la bière, mais on peut aussi y servir des grogs ou des long drinks divers, principalement bien sûr ceux qui sont allongés à la bière.

    La tasse ou n'importe quel autre récipient en verre épais est conseillée pour les boissons chaudes.

    Les types de cocktails

    Il existe principalement 3 catégories de cocktails:

  • les short drinks: boissons servies dans des verres de faible ou moyenne contenance (maximum 15 cl)
  • les long drinks: boissons servies dans des grands verres et généralement allongées (de jus de fruits, de soda, de bière, de lait, etc...)
  • les hot drinks: boissons chaudes Voici plus en détails une brève description des grandes familles de cocktails universellement connues.

    Les After-dinner

    Cocktails dits "digestifs" que l'on consomme après un repas.

    Les Bucks

    Long drinks désaltérants, à l'eau gazeuse ou toute autre boisson gazeuse (Indian tonic, Canada dry, cola,...) ou encore vin mousseux ou champagne. Même si l'alcool de base d'un buck a souvent été le gin, on le prépare aussi à partir de nombreux autres spiritueux.

    Les Collins

    Long drinks confectionnés directement dans des tumblers avec un spiritueux, du jus de citron, de la glace et allongés d'eau gazeuse. On les décore d'une tranche de citron ou d'une cerise confite.

    Les Daisies

    Short drinks à base de n'importe quel spiritueux (le bourbon étant le plus populaire) accompagné de jus de citron auquel on ajoute une cuillerée à café de sirop de grenadine (ou d'un autre fruit rouge), et servis dans des petits tumblers (12 cl). On utilise généralement un shaker (parfois un mélangeur électrique) pour bien mélanger les ingrédients. On passe dans un verre sur de la glace pilée. On peut décorer de menthe fraiche ou de fruits et allonger d'eau gazeuse.

    Les Eggnogs

    Préparations chaudes ou froides à base d'oeuf et de lait, auxquels on ajoute une mesure de brandy ou de rhum.

    Les Fizzes

    Boissons mi-longues que l'on prépare généralement au shaker et que l'on sert dans des petits tumblers (12 cl). Plus doux que les sours, les fizzes contiennent plus de sucre (ou de sirop) réduisant d'autant l'acidité du citron.
    Traditionnellement, on ajoute un blanc d'oeuf dans un fizz, mais jamais dans un Gin Fizz (il s'agit alors d'un Silver Fizz) ni dans un Bucks Fizz (champagne-orange) qui n'a d'ailleurs rien d'un fizz. Les fizzes peuvent avoir pour base n'importe quel alcool, bien que le gin reste le plus populaire. Le jus de citron relève le goût et ajoute une note d'amertume et d'acidité que le sucre, le blanc d'oeuf et l'eau gazeuse atténuent.

    Les Flips

    A l'origine, boissons chaudes aux oeufs battus, à la bière chaude et au rhum, avec du gingembre et de la noix de muscade râpée. Aujourd'hui, préparations chaudes ou froides mi-longues, à base de jaune d'oeuf, d'un spiritueux et saupoudrées de noix de muscade râpée.

    Les Grogs

    Préparations chaudes incluant un spiritueux allongé d'eau bouillante, édulcorées d'une ou deux cuillerées à café de sucre (ou de miel) et agrémentées d'une tranche de citron piquée d'un ou deux clous de girofle. On peut aussi ajouter de la cannelle.

    Les Juleps

    Boissons dont l'élément essentiel est la menthe fraîche. On en écrase quelques feuilles dans du sucre et un peu d'eau afin d'en retirer l'arôme. On ajoute de la glace pilée. On peut utiliser soit un spiritueux, soit un vin blanc ou un champagne. On remue jusqu'à ce que la paroi externe du verre se couvre de condensation. On sert avec des pailles.

    Les Pick me up

    Cocktails des lendemains difficiles, des jours d'épuisement ou de dépression. Ils sont souvent préparé avec des liqueurs d'herbe ou de plantes et sont d'un avis commun pas franchement délicieux mais en principe efficaces !

    Les Planteurs

    Long drinks à base de rhum (blanc en général), de jus de fruits et de sirop (de sucre principalement), parfois allongés de soda.

    Les Pousse-café

    Boissons digestives à servir en fin de repas. L'art d'un pousse-café réussi consiste à verser les ingrédients directement dans le verre, délicatement et dans un ordre précis (du plus dense au moins dense) de manière à ce que les couleurs se superposent sans se mélanger.
    Pour cela, on peut s'aider d'une cuillère à café et verser les ingrédients lentement sur le dos de celle-ci en les faisant couler contre le bord du verre. Etant donné que la densité est rarement indiquée sur une bouteille, il faut souvent plusieurs essais et pas mal d'expérience pour parvenir à réaliser de belles superpositions.
    Un petit conseil : versez d'abord les sirops, puis les crèmes, ensuite les liqueurs, et enfin les eaux-de-vie et alcools de base (méfiez-vous des jus de fruits, ils ont tendance à ne pas rester en place !).
    En principe, un pousse-café se sert et se boit tel quel (sans mélanger les ingrédients ni ajouter quoi que ce soit) dans un petit verre à pied droit.
    En ce qui nous concerne, nous élargissons un peu la définition en considérant comme pousse-café tout "short drink" (max. 15cl) basé sur une superposition de couleurs. Nous les préparons souvent dans des verres à cocktail, parfois en ajoutant de la glace pilée (une couche de Ricard tiède, c'est pas vraiment bon !) et une paille... tant pis pour les puristes !

    Les Punchs

    Boissons de toute nature dont les alcools de base peuvent être très variés, préparés à l'avance et pour plusieurs personnes dans des punchbowls.
    Vous devez toujours faire macérer un punch au frais au moins une dizaine d'heures avant de le servir; 1 ou 2 jours étant des durées préférables en général.
    Essayez de ne pas mettre de fruits qui se désagrègent vite et donnent par la suite plus l'impression de manger que de boire !
    Si le punch n'est qu'une entrée, comptez environ 50 cl par personne (à peu près 3 verres, soit environ 5l pour une dizaine de personnes); si par contre il doit tenir toute la soirée, prévoyez un peu plus.
    Faire un punch qui plait à tout le monde est difficile (certains le trouveront trop sucré, d'autres trop alcoolisé,...). Prévoyez plutôt une proportion d'alcool légèrement inférieure à celle de jus de fruits (sauf si vous savez que les personnes invitées apprécient les punchs corsés !) et n'oubliez pas que le fait d'ajouter beaucoup de sucre peut le faire paraître plus doux... mais l'effet de l'alcool reste le même.

    Les Smashes

    Short drinks à base de spiritueux et de menthe fraîche (petits juleps), servis sur glace dans des old-fashioned. La méthode consiste à écraser des feuilles de menthe fraîche dans un peu de sucre et d'eau, à ajouter quelques cubes de glace et une mesure de spiritueux, à bien remuer à la cuillère, à décorer d'une branche de menthe fraîche, d'une tranche d'orange et d'un zeste de citron, et à servir avec des pailles courtes.

    Les Sours

    Short drinks à base de jus de citron et de spiritueux. Il y a très peu ou pas du tout de sucre ou de sirop afin que la boisson garde son caractère acide et astringeant. On ajoute un peu d'eau gazeuse et une tranche de citron, éventuellement une cerise confite.

    Les garnitures et décorations

    Pour certaines personnes, la garniture d'un cocktail est presque plus importante que son goût !
    Sans en arriver là, il est assez simple de présenter un cocktail agrémenté de charmantes petites choses colorées (et mangeables !) pour contenter autant les yeux que le palais.
    Une simple tranche de citron à cheval sur le bord du verre suffit lorsqu'on est pressé. Si on a du temps libre et quelques fruits à "sacrifier", on peut embrocher cerises, fraises, rondelles de banane, morceaux d'ananas,... et poser la pique ainsi garnie sur le bord du verre.
    Certains aiment bien voir un parasol planté sur un fruit (litchi, fraise,...) qui repose au fond du verre; d'autres font tomber (volontairement !) une olive ou un oignon au fond du verre (moi, j'adore les Dry Martinis avec 5 ou 6 olives au fond du verre !).
    Pour ceux qui préfèrent agir en surface, on peut saupoudrer le cocktail de gingembre, de poudre d'amande ou de cacao (Merlin travaille actuellement sur une "poudre d'amour" qui rendrait le buveur... enfin, la buveuse pour nous, follement amoureuse du créateur du cocktail !).

    Comment givrer un verre à un parfum donné ?

    Supposons qu'il faille le givrer à la pêche :

    Prenez 2 coupelles ayant un diamètre légèrement supérieur à celui du verre à givrer.

    Versez du sucre en poudre (ou du sel selon le cas) dans la première, et du sirop (ou de la liqueur/crème) de pêche dans la seconde.
    A présent, trempez quelques secondes le verre (en le tenant à l'envers bien sûr !) dans cette dernière.
    Enfin, posez le verre dans la première coupelle pour que le sucre colle au liquide dont le bord du verre est imprégné.
    Il ne vous reste plus qu'à laisser le verre dans votre freezer jusqu'au moment de le remplir et de le servir, de manière à ce que le mélange sucre/sirop se cristallise et ne coule pas le long du verre.
    Si la recette spécifie simplement "givrer le verre", cela signifie en principe qu'il faut passer un quartier de citron le long du bord du verre au lieu de tremper le verre dans un liquide comme le sirop de pêche.

    Les jus de fruits

    Les meilleurs jus de fruits sont toujours ceux qu'on presse soi-même à la main.
    Néanmoins, vous pouvez les remplacer par des jus de fruits en bouteille ou en pack de qualité (vérifiez sur l'étiquette le 100% jus de fruit).

    Avec un peu d'expérience, vous constaterez que certains couples alcool/jus de fruits sont excellents (Bourbon/abricot par exemple) tandis que d'autres sont à éviter (Rhum/jus de raisin par exemple).

    Pour obtenir un velouté de jus de fruit, il vous faut posséder un mixer ou un blender, comme cela est dit plus haut.

    Le bar de base

    Pour pouvoir préparer une variété importante de cocktails, il vous faut bien évidemment posséder un certain nombre d'ingrédients ! Voici une liste assez raisonnable pour débuter et vous permettre de réaliser la plupart des grands classiques.
    Les "(x)" indiquent les indispensables.

    Alcools de base :

    Evidemment si à la place des "ou" vous mettez des "et", cela vous permettra de réaliser beaucoup plus de cocktails.
    En fait cette liste est basée sur le principe qu'on peut assez facilement remplacer certains alcools de base par d'autres qui, même s'ils altèrent bien sûr le goût du breuvage, s'accomodent aussi bien avec les autres ingrédients.
    Ainsi on peut en principe facilement permuter gin et vodka, tequila et rhum, Scotch et bourbon.

    Crèmes et liqueurs :

    Autres boissons alcoolisées :
    Sirops :
    Fruits, jus de fruits et sodas :
    Ustensiles et éléments de déco divers :

    Les mesures

    En principe :
    - 1 mesure = 4 cl
    - 1 trait = une giclée (entre 0,5 et 1,5 cl)
    L'essentiel est en fait de respecter la proportion de chaque ingrédient. Ainsi, vous pouvez très bien décider qu'1 mesure = 1 bouchon du shaker, mais n'oubliez pas d'adapter les autres mesures d'ingrédients en conséquence !

    Les amuse-gueule

    C'est bien joli de boire, mais personnellement au bout d'un ou deux verres, je commence à ressentir l'appel de la faim !
    Il est assez facile de servir des amuse-gueules accordés aux boissons d'apéritif que vous préparez :

    Les lendemains de la veille

    Voici nos conseils en matière de lendemains difficiles, suite à des soirées un peu trop arrosées...
    Le problème en matière d'alcool est que chaque personne réagit de manière différente et que les paramètres à prendre en compte sont nombreux (physionomie de la personne, habitude de certains alcools, ce qu'on mange en parallèle, mélanges,...). Nous nous contenterons donc de donner des conseils généraux dont nous avons pu tester l'efficacité par nous-même !

    Il est encore temps...
    Si si, je vous assure, on peut boire et faire la fête tout en évitant d'être un Zombie le lendemain. Pour cela voici quelques principes à suivre :

    Trop tard... je me sens partir !
    A ce moment, tout n'est pas encore perdu et il y a des choses qui, même si elles ne peuvent pas vous rendre "comme avant", vous empêcherons d'être trop malade : Le Zombie du lendemain
    La tête tourne, la vision est trouble, les mots résonnent comme des gongs, l'estomac fait des noeuds... bref, vous avez une belle gueule de bois !
    En dehors des médicaments (aspirine, selzer & co) généralement prescrits dans ces circonstances (qui sont souvent efficaces mais qui entrainent parfois des effets secondaires indésirables), il existe des "remèdes maison" qui provoquent en général des réactions de dégoût mais qui n'en sont pas moins bénéfiques la plupart du temps.
    Personnellement, je prend une bière coupée d'un peu de jus de fruit, et ça suffit bien souvent à m'enlever la gueule de bois.
    Le terme dédié aux boissons adéquates est "corpse revivers" ("revitalisant de cadavres", en français "rince-cochon"). Généralement à base d'alcools forts et de liqueurs de plantes amères, ils sont d'un avis commun costauds et infects. Ils ont cependant tendance à annihiler la gueule de bois... bien que parfois ils l'aggravent ! Le Fernet-Branca fait parait-il lui aussi parfois des miracles...

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